23.12.07

Baricco

"...Nous serions invisibles, pour n'importe quel ennemi. Suspendus. Blancs comme les tableaux de Plasson. Imperceptibles même pour nous. Mais quelque chose vient gâter ce purgatoire. Quelque chose à quoi tu ne peux pas échapper. La mer. La mer ensorcelle, la mer tue, émeut, terrifie, fait rire aussi, parfois, disparaît, par moments, se déguise en lac ou alors bâtit des tempêtes, dévore des bateaux, elle offre des richesses, elle ne donne pas de réponses, elle est sage, elle est douce, elle est puissante, elle est imprévisible. Mais surtout: la mer appelle. Tu le découvriras, Elisewin: elle ne fait que ça, au fond: appeler. Jamais elle ne s'arrête, elle te reste collée après, c'est toi qu'elle veut. [...] Sans rien expliquer, sans te dire où, il y aura toujours une mer qui sera là, et qui t'appellera."

in
"Océan Mer", Alessandro Baricco.

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Não prometo responder a todos os comentários, mas prometo que fico grato por todos.